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Les sciences à l’école en Loir-et-Cher


Un planétarium pour les écoliers

Durant une semaine, le planétarium du Centre Sciences basé à Orléans était à Blois pour accueillir des classes des écoles du Loir-et-Cher.

Article mis en ligne le 2 juin 2005
dernière modification le 22 mars 2007

par Roland BOUAT

Durant une semaine, le planétarium du Centre Sciences basé à Orléans était à Blois pour accueillir des classes des écoles du Loir-et-Cher.

Après le stage avec l’ESA (Agence Spatiale Européenne), les huit stagiaires devaient emmener les élèves de leur classe "visiter" le planétarium. Pour cela, l’Inspection Académique l’avait réservé pour la semaine du 14 au 18 mars 2005. Des obligations occupant entièrement la responsable loin de Blois, elle a transmis la gestion de la semaine "Planétarium" à l’animateur du CRESTE au mois de février 2005, animateur qui avait à découvrir l’animation mais aussi le planétarium dans des délais très brefs.

Huit classes prioritaires pour une semaine, cela ne laissait aucune place pour d’autres classes malheureusement. Il n’a donc pas été fait de publicité.

Thierry Baumer, Directeur (DEA) de l’école Raphaël Périé de Blois et Marie-Anne Pierrard (PEMF à l’IUFM antenne de Blois) ont bien voulu assurer l’animation pour laquelle ils avaient reçu une formation spécifique les années précédentes.

C’est ainsi que huit classes ont pu s’initier à l’observation de la voute céleste dans un simulateur impressionnant de réalisme grâce aux compétences de Thierry Baumer et de Marie-Anne Pierrard. Au dernier moment, quatre classes ont dû se désister pour des contraintes particulières à leur école ou à leurs activités. Elles ont été remplacées un peu rapidement dans la semaine qui a précédé afin que le maximum d’enfants puissent bénficier de cet outil pédagogique performant.

Les enfants devaient d’abord répondre à un petit questionnaire sur leurs conceptions de la voute céleste. Ensuite, en groupes de 15 à 20 élèves, ils étaient invités à s’introduire dans la planétarium : certains manifestaient un peu d’appréhension et/ou d’angoisse vite dissipées.

A l’intérieur, ils étaient d’abord initiés au repérage des étoiles dans la voute céleste. Rapidement, une histoire basée sur les constellations et la mythologie leur était racontée afin de présenter les premières constellations.

Ensuite la position du soleil aux équinoxes et aux soltices étaient expliquées avec une illustration directe afin de mieux comprendre les saisons, leur enchaînement et les particularités de ces journées de transition.

Enfin, ils pouvaient assiter à l’apparente rotation de toute la voute céleste autour de l’Etoile Polaire.

A la sortie, après un temps de récupération nécessaire, il leur était offert un voyage virtuel dans l’espace dans un vaisseau spatial tout aussi virtuel grâce à un logiciel de simulation. Ils pouvaient alors ré-investir leurs connaissances toutes fraîches.

Gageons que cette intiation amènera les élèves a regardé dès le soir tombé le ciel à la recherche de la Grande Ourse, de l’Etoile Polaire, de la Petite Ourse et pourquoi pas de Cassiopée, du Dragon, d’Orion ou du Taureau...

Cassiopée (on reconnaît bien la forme en W)